lundi 3 juin 2013

Arino et l'homosexualité

Succombons à l'actualité....
Il y a beaucoup de débats intéressants, de personnalité émergentes, d'interrogations nouvelles, de réactions étonnantes liés à l'actualité du mariage pour tous...
Je ne peux pas encore tout résumer ou mettre en valeur.
Je souhaiterais m'arrêter tout de même sur Philippe Arino.
Se déclarant homosexuel et catholique, il a développé depuis quelques années une réflexion intense sur les mythes homosexuels à partir d'une observation des représentations des homosexuels d'eux-mêmes pour tenter d'atteindre une explication ou plutôt de trouver un sens a l'homosexualité. Son site est une mine d'or de connaissances, de pensées subtiles et...spirituelles car Arino trouve au final que l'Eglise est l'institution de la parole juste sur le sujet. Arino nous aide à faire ce chemin...

Le débat des derniers mois l'a bien sur mis en avant. Plus original, il a été déçu par la tournure de la manifestation pour tous. Sa stratégie de fond n'étant selon lui que médiocre puisque se refusant d'attaquer au coeur de la problématique du désir homosexuel. On lui a reproche sa haine de soi car il remet de fond en comble la perception moderne de l'homosexualité. Ou bien de mégalomane car sa déception serait le signe qu'il n'ait pas été mis suffisamment en valeur.

Je crois surtout qu'Arino est conscient d'avoir formulé une perspective cohérente et même  révolutionnaire sur la question qui finalement n'est jamais touchée explicitement car effrayante.
Cohérente car en s’interrogeant sur sa propre homosexualité, Arino met en valeur une vision globale de la sexualité humaine. Je pense qu'il a de bonnes raisons d'être mégalomane.... (et puis je parie que c'est un girardien...)


Plus bas, je souhaiterais garder ici certaines observations ou réflexions de Philippe Arino. Pour conclure, je crois qu'Arino, mieux que quiconque avant, dans ce débat remet la question de la chasteté au centre de la question. En quoi, cette vertu soi disant religieuse, est une des vertus essentielles que notre époque a sacrifiée en jetant aux orties le fait de la différence des sexes et en mettant en valeur les pulsions.
L'inverse de la chasteté, c'est l'inceste. Inceste qui dans une vision plus globale représente ce stade de déliquescence humaine ou tout n'est plus que violence, indifférenciation, illusion de toute puissance.
La lecture de cette conference de Xavier Thevenot est une obligation sur ce sujet.
Respect absolu des personnes homosexuelles, refus des liens de causalité enfermant, mais lucidité sur le désir homosexuel.


Refusons Big mother

(Sinon, à lire aussi l'article de Jérémy Marie sur le sujet)
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Sur je l'ai dit

Sur la manipulation des homosexuelles


 Si les personnes homosexuelles sont portées aux nues et sont devenues avec le temps les dindons de la farce sincère de nos gouvernants gay friendly soucieux de booster leur carrière politique finissante, c’est, je crois, pour deux raisons très simples : d’une part parce qu’elles sont souvent violentes du fait d’avoir été violentées et d’être tenues dans l’ignorance de ces violences (du coup, elles en deviennent socialement impressionnantes, terrorisantes ; elles sont des matraques idéologiques parfaites pour n’importe quel gouvernant sans envergure qui veut masquer sa mauvaise gestion du pays) ; et d’autre part parce qu’elles sont faibles (la grande majorité d’entre elles ne savent pas réfléchir, sont fragiles psychologiquement, réagissent à l’affectif, n’ont pas les moyens intellectuels de se révolter contre le rôle qu’on leur fait jouer, contre leurs chaînes qu’on leur présente comme un cadeau ou une belle parure dont elles peuvent être fières : les instruments de pouvoir idéaux, en somme ! Facilement manipulables). De par le lourd secret de souffrances sociales (viols, divorces, adultères, crises économiques et morales, perte de Réel, etc.) dont notre désir homosexuel est le signe, nous, personnes homosexuelles servons de rideau à fleurs et d’objets de chantage affectif parfaits ! Tant que nous n’ouvrons pas la bouche et que vous ne vous penchez pas sur nos actes et notre existence intime, nous serons le cauchemar de vos nuits, croyez-le ! Et pour des sujets sociaux qui n’ont apparemment rien à voir avec notre homosexualité ! Nos gouvernants nous utiliserons pour imposer au Peuple toutes les lois de bio-éthique qui flattent leur libéralisme et leur libertarisme infantiles !

 Sur le deni de la difference des sexes.


Le grand ennemi des pro-mariage-pour-tous, c’est la différence des sexes
Quand je discute avec les pro-mariage-pour-tous, je constate qu’ils ont quitté le Réel à un détail tout simple : ils ne reconnaissent pas la différence des sexes comme une réalité humaine, et qui plus est, une réalité positive et aimante. Pour eux, dire que dans le monde, il y a des hommes et des femmes, non seulement c’est bête tellement c’est évident, mais ça ne fait pas sens, c’est de la fiction et de l’idéologie. Et à leurs oreilles, l’expression « différence des sexes » résonne comme le mal absolu. C’est le signe qu’ils se trouvent face à un ennemi homophobe. Parce que pour eux, la différence des sexes n’est pas une réalité corporelle que chaque être humain porte sur lui par sa sexuation, n’est pas une réalité psychique et psychologique, n’est pas une réalité d’amour, n’est pas une réalité sociale. Ils la voient comme une nouvelle théorie abstraite faite pour les embêter et les soumettre, comme une invention patriarcale bourgeoise, comme une théorie homophobe, comme un clivage de domination de l’homme sur la femme, comme un destin anatomique, comme l'hétérosexualité voire la bisexualité, comme un conditionnement culturel ou, beaucoup plus « positivement », comme des rôles non-prédéfinis, comme un champ d’exploration et d’auto-détermination artistique, scientifique, techniciste, amoureuse, cinématographique. En les écoutant et en essayant de discuter avec eux sur la différence des sexes, je vois bien que nous n’évoquons pas la même chose, que nous ne sommes pas sur le même registre, même si nous employons a priori la même expression. Moi, je parle de la réalité biologique, concrète et souvent aimante, de la différence des sexes ; et eux me parlent des images – en générale stéréotypées et violentes – de la différence des sexes. Je parle de Réel ; eux me parlent de « regards », d’intentions, de médias, de « rôles », de « clichés » (à déconstruire). Ils sont enfermés dans un cinéma, emprisonnés dans leur monde télévisuel et internétique. Ils nient la réalité de la différence des sexes parce qu’ils voient bien qu’elle n’est ni complètement biologique, ni complètement culturelle. Elle est l’alliance des deux, un cadre d’amour idéal que si le biologique et le culturel s’acceptent mutuellement. Au final, ils lui reprochent de ne pas être une réalité totalitaire, mais d’être seulement un trésor fragile, une promesse d’Amour.
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Sur les points communs entre l'homosexualite et l'handicap physique, point de vue de Jean Baptiste Hibon 
"Le Système H.

J'ai rencontré Philippe Ariño cet automne, après avoir vu une vidéo où il analysait l'homosexualité, appuyé sur son expérience personnelle, qu'il livre avec une simplicité bouleversante. J'ai repéré aussitôt la convergence de nos pensées alors qu'il décrivait une situation apparemment éloignée de la mienne. Ainsi j'ai découvert que l'homosexualité éclaire la sexualité de tout être humain, tout comme le handicap éclaire la réalité de chacune de nos vies ! Ces deux réalités objectives, subies, peuvent paraître inimaginables à bien des gens... Pourtant, quand une différence est vécue dans l'exigence de la vérité, elle éclaire toutes les dimensions de la personne humaine. Je cite Philippe Ariño: «Reconnaître que la structure identitaire et amoureuse homosexuelle est lacunaire ne réduit en rien les personnes qui le portent en « espèce » ni en « malades ». Simplement, le désir homosexuel est une blessure qui, si on s'y adonne (...) peut (...) créer ou agrandir ce handicap. Il est possible (...) de s'installer ou non dans son handicap : tout individu humain, même très limité, reste libre d'assumer ce que la vie et les événements lui ont imposé. Personne n'est totalement victime des handicaps qu'il porte à plus ou moins long terme. » Cette rencontre m'a émerveillé, car c'est le désir de reconnaître la personne dans sa réalité et sa liberté, sans illusions ni victimisation, qui nous réunit. En frères du système H."
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Trouve sur dico on line



Heterosexuel/homosexuel, ce sont des mots jumeaux qui ne font qu'une personne

"La naissance de l’hétérosexualité comme de l’homosexualité marque la place grandissante qu’ont occupée dans le monde la médecine légale, la psychologie, la psychiatrie, la sociologie, la littérature sentimentale et le cinéma, entre 1830 et les années 2000. Au fond, elle est la conséquence d’une idéologie très fortement marquée par la pensée des Lumières, qui proclamait l’Homme-sans-Dieu comme unique maître de sa propre existence, qui érigeait sur un piédestal les sentiments et les sciences au service de la construction de ce qui allait devenir l’individualisme mécaniste moderne. L’homosexuel et l’hétérosexuel du XIXe siècle sont des personnages sentimentaux et sensibles mais sans désir, qui ont un passé bien précis, une histoire pré-définie, un caractère privé de mystère et de joie, une morphologie glacée, une anatomie pouvant être disséquée par la science."
La différence des orientations sexuelles est illusoire, comme le montre les faux frères ennemis homo, hetero... Il n'y a qu'une différence des sexes et la possibilité des couples hommes femmes aimants.
Homo : machisme peinturlure de rose
Le couple femme/homme aimant n'est pas hétérosexuel (modèle de l'homme femme objet, couple fusionnel et violent)


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Big mother is watching you
Société maternante est une tendance favorisant l'homosexualité avec le maternalisme désexualisant.
Mépris de la force masculine. (les faibles deviennent violents et donc mépris de sa vraie douceur)  et impossibilité du sexe.
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existence d'une homosexualité de circonstance :
Celle-ci apparaît lors de contextes politiques particuliers, souvent déshumanisés, misérables et dictatoriaux, forçant aux rapprochements des corps : une guerre, une incarcération, une abstinence sexuelle imposée, une vie cloîtrée dans un pensionnat ou une caserne, une soirée trop arrosée, une société permissive ouverte à la pornographie et imposant la tyrannie de l’hédonisme, de l’orgasme, et de l’euphorie perpétuelle, etc. Elle est généralement temporaire, elle est toujours le signe du viol de l'espace privée par l'espace social.
Désir de viol planétaire :
Le désir homosexuel témoigne d’une fascination-dégoût pour un régime totalitaire finissant et une société à venir qui n’annonce pas des jours meilleurs.L’homosexualité marque la présence d’un désir de l’avènement ou de l’éradication totale d’un avant ou d’un après-drame fantasmé.
Si cette proximité ne semble absolument pas être le fruit du hasard, elle n’est pas à mettre du côté de l’identité ni de la causalité, mais simplement de l’illustration, des désirs de réalités fantasmées, et des coïncidences. Elle met en lumière que ce qui est monté du peuple allemand – la haine et la violence généralisées – était prêt à éclore. Au milieu du noir, les personnes homosexuelles sont de bons voyants roses pour indiquer que le peuple est sur le point d’installer un dictateur à sa tête et de vivre des utopies les plus obsolètes qu’il proposera.
S’il existe un lien entre désir homosexuel et crises sociales, il n’est que de coïncidence. La seule chose que nous sommes habilités à dire, c’est que le désir homosexuel émerge les paravents humains qui signalent la proximité du drame en le masquant.

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Se prendre pour Dieu
Se faire passer pour les nouveaux Christs (clip Dolan et Indochine)
Homosexualité, abomination dans la Bible car orgueil. Fantasme d'auto-genèse. sexualité auto-suffisante. Osmose platonicienne idéalisatrice de l'androgyne

Destruction des femmes
Haine jalouse envers la femme réelle qu'ils confondent avec la femme cinématographique. Adoration véritable de la femme qui peut mener à la destruction.
Regard intégriste imagé de la femme

Coït et viol
Désir et acte homosexuel est un éloignement du réel.
Prévalence des intentions et des sentiments sur l'amour en actes.
La distance entre sujet et objet se réduit. radicalement, c'est le désir d'absorber l'autre. de faire disparaître l'autre

Cannibalisme :
St Thomas d'Aquin fait le lien entre gourmandise et acte homosexuel. Désir d'absorber. de dévorer et d'être dévoré....

Lien entre bobo et homosexualité
il fait semblant d'agir, opposition molle. le manque de désir et la haine de soi/des autres, sous prétexte de défense du naturel.
Contradiction du porte monnaie et des tendances politiques mais aussi au niveau du désir, du fantasme et de l'apparence, le vivre pour soi...
Etre bobo, c’est être puriste sans chercher à être pur. C’est rechercher la Nature, la Vérité, la Réalité, l’Amour, la transcendance, par les mauvais moyens, c’est-à-dire en évacuant Dieu de sa vie et en se mettant à sa place. Pour le coup, l’Homme bobo est surtout un être qui manque de Désir, un révolté triste et « indigné », un individu qui oscille entre des phases de grandes violences et des phases d’anesthésie planante de drogué, un révolutionnaire frustré qui tue mal son ennui parce qu’il panique pour le sort du monde sans réellement le changer. D’un certain côté, il est touchant étant donné qu’il aspire à une radicalisme, à une authenticité, à un retour aux sources, à la paix, à l’humanisme, à une spiritualité ; mais il est aussi hypocrite, pathétique, et puant dès que son élan premier de grands changements, en théorie louable, se fige en diktat politique, en esthétisme, en égocentrisme « bouddhisant »
Humanisme sans Dieu.

faux intellectuel
Mépris de la masse, isolement par haute vision de son intelligence.
Intellectuel par défaut car fuite dans les livres par la peur des autres...
Élève sage, prétentieux et solitaire.
Mais tout est cultureux et finalement artificiel, il n'attaque jamais la question frontale du désir et des mythes homosexuels.
Lien avec nominalisme


Liens entre désir homosexuel et viol : uniquement de coïncidence
Soudain l'été dernier, Fre.Mitterand,
Je crois en effet que le désir homosexuel est né d’un viol fantasmé – et parfois réel –, et de la hantise désirante de son retour. À mon sens, le viol doit s’entendre également comme le fait d’être pris pour Dieu (et non une créature humaine), pour quelqu’un d’autre que soi, pour une photocopie, pour une moitié d’homme, pour un Homme invisible, pour un objet, pour un mythe.
Beaucoup se sont dites intérieurement que leur fantasme de viol, une fois représenté sur elles-mêmes, pouvait être une manière d’être reconnues et d’exister en tant que fétiche sacré. Elles recourent à un fantasme violent pour exister aux yeux d’autrui.
Ce fantasme ressemble à l’enthousiasme qu’il est fréquent d’observer chez les jeunes enfants demandant aux adultes de leur entourage « de les attraper » et de les pourchasser, même si évidemment, ils désirent sans se le formuler explicitement que le viol reste uniquement sur le terrain du jeu et de la représentation. 

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