Nous avons respiré, nous pouvons repartir.
2nde
partie
19 Marguerite
Enfin, nous
connaissons Marguerite, ses impressions, sa vie, sa mélancolie depuis que le
maître ne donne plus signe de vie… Elle a trois jours (métaphore filée de la
semaine sainte), pour mettre plus de clarté dans sa vie lors de l’absence de
son mari… Assise à un banc devant le cortège funéraire de Berlioz (sans tête ??),
un homme roux, à l’allure d’escroc
(Azazel) l’interroge, d’abord choquée, celui-ci lui fait comprendre qu’il
connait tout d’elle, (police politique ?) il l’invite à la table de l’étranger
(Woland of course), sous forme de chantage, il lui fait miroiter qu’elle
connaîtra des informations précieuses sur le maître… Elle accepte, elle est prête
à tout. Il lui donne avant des consignes et une crème….
20 La crème
d’Azazelo
La crème d’or est
une crème de jouvence !!! Elle redevient jeune et belle et puis elle a
décidé de quitter son homme, grâce à Azazelo, elle se transforme en sorcière et
dit adieu à son ancienne vie (et sa belle femme de chambre) en partant sur un
balai !!!
21 Dans les airs
Marguerite s’est
envolé, Elle regarde, invisible, l’activité de Moscou, se mêle de conversations
extérieures, saccage les appartements de la maison des auteurs (par vengeance
pour le maître) et s’envole encore plus loin plus vite, ravie d’être une
sorcière, elle retrouve sa bonne, elle aussi libérée sur un petit cochon volant
qui est un ancien voisin lubrique (les deux ont mis la crème..), elle arrive au
bord du lac iennissei, pour s’y nager faire une rencontre d’un homme au favoris
et visiter un monde d’être merveilleux… Mais elle doit rentrer à Moscou, une
voiture lui est apprêtée….
22 Aux chandelles
Marguerite arrive
à Moscou, accueillie au cimetière, elle arrive à l’appartement 50 du 102
Sadowaia, il est sombre, et immense, sans fin. Elle découvre la fine équipe…
Elle apprend qu’elle sera la reine du bal que woland organise dans chaque lieu
où il passe. Chaque reine doit s’appeler Marguerite et être locale,
Impressionnée mais cherchant à faire bonne impression. Ils discutent échecs,
ils se chamaillent. Woland a des rhumatismes…. Il a une mappemonde enchantée,
d’où il peut voir les guerres et les péchés. Il lui présente aussi la mort… Son
copain. Ah Natacha (la bonn…) revient mais il faut aller se coucher…
23 un grand bal
chez Satan
P461 Vous avez toujours été un ardent défenseur de la théorie selon laquelle, lorsqu'on coupe la tête d'un homme, sa vie s'arrête, lui-même se transforme en cendres et s'évanouit dans le non-être. il m'est agréable de vous informer, en présence de mes invités, et bien que leur présence même soit la démonstration d'une tout autre théorie, que votre théorie à vous ne manque ni de solidité ni d'ingéniosité. D’ailleurs,
toutes les théories se valent. Il en est une, par exemple, selon laquelle il
sera donné à chacun selon sa foi. Ainsi soit-il ! Vous vous évanouissez
dans le non-être, et moi, dans la coupe en laquelle vous allez vous transformer,
je serai heureux de boire à l’être.
P463 Ne craignez
rien Reine… Ne craignez rien, reine, le sang a depuis longtemps été absorbé par la terre. Et là où il s’est
répandu, poussent déjà des grappes de raison.
Sans rouvrir les
yeux, Marguerite but une gorgée, et une onde de volupté courut dans ses veines,
et ses oreilles tintèrent. Il lui sembla que quelque part, des coqs lançaient
leurs cri assourdissant, et qu’un orchestre invisible jouait une marche/ La
foule perdit alors sa physionomie : hommes et femmes tombaient en
poussière. La putréfaction, sous les yeux de Marguerite, gagna rapidement toute
la salle, au-dessus de laquelle flotta une odeur de caveau. Les colonnes
craquèrent et s’effondrèrent, les lumières s’éteignirent, tout se flétrit, et
il ne resta rien des fontaines, des camélias et des tulipes. Il n’y eut plus
que ce qui avait été : le modeste salon de la bijoutière, où une porte
entrouverte laissait passer un rai de lumière.
Nous voici au bal
tant préparé. Dans cette 5eme dimension, Marguerite devient la reine de la
soirée, champagne, orchestre géant (avec Strauss !!!), du jazz, et des
damnés venant la saluan et lui embrasser un genou, des gens célèbres ou non,
des meurtriers, des empoisonneurs, esclavagistes etc., les femmes sont nus, et
nous sommes à mi chemin entre la pourriture généralisé et le clinquant. Tiens,
Behemot nage dans la fontaine de cognac, Marguerite est fatiguée, montre son
caractère mais reste soumise aux règles. A la fin, à minuit, dans ce paysage
rococo, de jungle, de luxe et de lumière, Woland fait la leçon à (la tête de)
Berlioz (citations, ci-dessus), à un espion (le baron Meigel) que Koroviev tue,
il trinque d’un verre de son sang… Marguerite a peur, puis une voix lui parle,
tout ensuite disparait dans la flétrissure généralisée.
24 réapparition du
Maitre
C’est le bilan de
la fête, on discute entre mauvais diables, de rien, de tout, on se chamaille,
on propose des vœux à Marguerite. On découvre la notion de pardon face à la
femme au mouchoir, et puis elle ne cache plus rien, elle veut retrouver son
maître !!! Tout s’arrange, il apparait soudainement… il est perdu et ne
sait plus où il est mais la joie de revoir Marguerite lui revient peu à peu, le
livre, sur lequel il travaille depuis si longtemps réapparait aussi, on se
venge des méchants qui lui ont gâché la vie et pris son appartement. Anouchka
la concierge devient bourrique. Marguerite, installé confortablement dans leur
sous sol, relit le livre du maitre sur Pilate…
« Menteur ?
L’histoire nous jugera… »
25 Comment le procurateur
tenta de sauver Judas de Carioth
Nous sommes en
pleine tempête à Jérusalem, Pilate énervé attend les nouvelles, un homme
des polices secrètes(Afrosinus) l’informe, ils s’entretiennent de tout, mais
surtout de l’ordre à tenir, de l’amour de l’empereur, de l’étrangeté de cette
ville, du comportement du nozri, ils préparent l’opération de son
ensevelissement et de la protection de Judas, que des membres de la secte du
nazoréen veulent tuer. Pilate propose des éloges pour Rome envers Afrosinus, si
utile.
26 l’enterrement
Nous suivons, les
derniers moments de Judas amoureux et piégé, les inquiétudes de Pilate en ce
jour de fête à Jérusalem, l’enquête de Afrosinus, l’homme des services secrets,
n’ayant pas pu empêcher l’assassinat de Judas (qu’il a réalisé et peut être même
voulu par Pilate… compliqué..), l’enterrement bas de gamme de yeshoua,
Discussion avec Matthieu à moitié fou sur les dernières paroles du christ, (sur
la lâcheté) la violence, et une proposition d’embauche.
27 La fin de
l’appartement 50
« Pendant ce
temps, en ville, naissaient et se répandaient toutes sortes de bruits
parfaitement impossibles, dans lesquels une infime parcelle de vérité était
orné d’une fastueuse abondance de mensonges. »
Chapitre où nous
récapitulons l’enquête de la police, nous revoyons toutes les affaires,
« hypnose » de toutes les parties de notre histoire, comment tout
cela est interprété par la police, les conséquences sur chaque personnage,
théâtre des variétés, sadovaia, Bezdomny. Tout se tourne vers ces étranges
prestidigitateurs… L’assaut est lancé au numéro 50, Behemot, le chat fait son
cirque, les coups de feux pleuvent, mais l’appartement part en fumée, et la
triste compagnie s’envole…
28 Les dernières
aventures de Koroviev et Behemot
Après leur départ
de sadovaia, les deux compères vont créer le désordre aux magasins pour dollar
et principalement les étrangers. Saumon, étranger risible, clémentine,
chocolat, commerçants scrupuleux, suite à l’incontinence de Behemot, tout va se
pulvériser, non sans avoir essayé de créer une émeute sur le thème des
étrangers risibles et nuisibles… Tout finira par un incendie…
Nous nous
retrouvons à la griboiedov, les deux compères veulent y déjeuner… ils sont
d’abord refusé (Dostoievski)… Mais le directeur Archibald les ayant reconnus
les invite gracieusement et avec attention… Après quelques jalousies, la police
arrive, et là encore tout finit avec la police, un incendie et quelques destructions…
Et toujours impossible de leur mettre la main dessus…
29 Où le sort du
maître et de Marguerite est décidé
Sur une colline
avec vue imprenable sur Moscou, on fait le bilan, puis Mathieu arrive
subrepticement, avec l’œuvre du Maitre et les aventures de Marguerite, il
transmet le message comme quoi, le repos et non la lumière leur sont
conseillés. Le diable accepte et tente de converser théologiquement… Apres
avoir fait incendier la maison des écrivains, les deux compères reviennent de
leur saccages avec des provisions, Behemot se défend et ment, comme d’habitude.
Un orage arrive….
30 Il est temps,
il est temps !
Marguerite et le
Maitre se retrouve enfin, dans la douceur, dans les premiers pardon, dans la
découverte peureuse, tremblante et joyeuse de leur amour. Il est dur d’accepter
d’être aimé… Que faire maintenant… Azazelo arrive justement, Marguerite et
heureuse, comme elle est heureuse d’être une sorcière… Azazelo les empoisonne
finalement. Dans leur nouvelle vie, ils sont prêts à s’envoler de Moscou. Tout
brule derrière eux. Amicalement, le Maitre rend visite à Bezdomny. Après coup
celui-ci apprend que son voisin (le maître) a été retrouvé mort dans sa
cellule… (suicide ?)
31 Sur le mont
des moineaux
Tout le monde s’est
retrouvé sur le mont, le maître médite, évoque sa tristesse, sa rage, son
indifférence face à Moscou et au monde, le temps de deux sifflement
destructeur, et tout le monde repart sous la direction de Woland….
32 Grâce et repos
éternel
Au-delà des
brouillards, il n’y a plus de faux fuyant… Nous voyons, un visage plus réaliste
de la fine équipe, démon tueur, chevalier puni, bouffon damné. On aperçoit
Pilate, seul depuis deux mille ans ruminant sa lâcheté. Le maître crie : « il
est libre, il est libre, il t’attend ». Ponce Pilate (ou le héros du roman
du maître va vers sa grâce. De même Woland leur dit que Ha nozri a projeté pour
eux de les laisser seul tous les deux, ici à Jérusalem (céleste ?).
Libéré, amoureux, équilibré tandis que Woland s’enfuit dans le précipice en ce
jour de Pâques…
Epilogue
Après tout ces
évènements ? Moscou se souvient, les petites gens y ont vu l’influence
d’esprits malins. Mais les autres se rassurent et tout devient très rationnel
quand on le veut bien. Le théâtre des variétés a presque trouvé sa vie normale.
Tout s’éteint… Non, Bezdomny, donc Ivan, toutes les premières lunes du
printemps se souvient et vit, avec la lune, la mort et la réaparition du
maître…
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