vendredi 10 mai 2013

Concerto en sol majeur de Maurice Ravel

Je devais m'ennuyer ce soir la...

A la philharmonie  on jouait un russe et du Ravel, j'y suis allé pour le russe. Ravel n'est il pas ce français qui me cassait les oreilles et qui méprisait son œuvre la plus célèbre...

Un pianiste espagnol arrive et joue au piano le concerto en sol majeur de Maurice. Le premier mouvement me fait penser à du Gershwin et me conforte dans un dédain autiste vis a vis de l'auteur.
Le deuxième mouvement commence....

Le piano initie sa longue phrase. Prière, méditation, je ne sais, mais tout est devenu plus réel tout à coup.
Plus réel l'air qui nous entourais, plus réel mon corps tendu vers la prière musicale jusqu'à en partager son essence. Miséricorde, baiser chaste, une tristesse remplie d'espérance malgré tout...

Le troisième morceau arrive, virtuose et enlevé comme pour se faire pardonner ou nous faire oublier que nous venions de partager un moment d'intimité amical et profond.
Que cela reste entre nous....




Il est toujours illusoire de partir à la recherche d'un moment de grâce...
Il y a surement beaucoup de bonnes raisons de critiquer Grimaud, mais c'est tout de même merveilleux.
L'interprétation de Bernstein est très belle aussi....

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