dimanche 5 janvier 2014

Soyons romantique ? Schumann Berlioz

Soyons romantique ?
J'éprouve souvent une culpabilité à écouter Berlioz et Schumann. L'expression de la beauté du soi est complexe. Toujours honteuse, douloureuse. Douloureuse de la folie vécue et du sentiment d'impasse. Il y a aura une nostalgie de la foi humble de l'enfance, une exaltation du moi héroïque, un amour (forcément) sublime. 
L'illustration de la tentation individualiste et de son échec lucide malgré les espoirs magnifiques... 
Mais quel témoignage !
Il y aurait aussi tant à dire sur la damnation de Faust.....
Disons simplement qu'il est un mélange de lucidité et de méconnaissance sur la naissance de l'individu moderne post révolutionnaire. Qu'entend je ? Le parti du "soi" est le parti du moi contre tous. Elle m'éloigne des humbles gens, de l'amitié, des autres qui sont forcément foule idiote, elle détruit l'amour, le sentiment, la personne sur laquelle nos yeux se sont posés et notre descendance et se paye le luxe de montrer son plus beau profile au moment de se montrer damné...
Mais quel témoignage... Quelle musique...




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