jeudi 3 octobre 2013

Un peu de Lumen fidei...

Ci dessous un extrait de l'encyclique Lumen Fideilumière de la foi, écrite par Benoit XVI et François,  qui a tout à fait son sens sur ce blog cherchant à proposer un peu de lumière.

Il y a ici une comparaison entre foi et lumière : non matérielle, intouchable et pourtant lumière, chaleur, brûlure et réalité.
Otium, écoute, contemplation, relation, confiance, miséricorde, pardon, don de Dieu, transformation, mimétisme avec Jésus qui lui est comme son père. Apportant lumière sur le sens de la vie. Dilatation de l'existence, le Moi grandit autant qu'il laisse sa place au Christ. Le mimétisme du Christ est la vrai création de notre individualité, individualité non séparable de l'Eglise voulue par le Seigneur. Histoire de l'Eglise devient histoire du Salut. Tout devient lumineux. S'insurger contre la soi-disante affiliation entre l'Eglise et les ombres...
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extrait :
La foi est liée à l’écoute. La foi est la réponse à une Parole qui interpelle personnellement, à un Toi qui nous appelle par notre nom. La foi est une invitation à s’ouvrir à la source de la lumière. Croire signifie s’en remettre à un amour miséricordieux qui accueille toujours et pardonne, soutient et oriente l’existence. La foi consiste dans la disponibilité à se laisser transformer toujours de nouveau par l’appel de Dieu.  « Car c’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, moyennant la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu » (Ep 2, 8).  La nouvelle logique de la foi est centrée sur le Christ. La foi dans le Christ nous sauve parce que c’est en lui que la vie s’ouvre radicalement à un Amour qui nous précède et nous transforme de l’intérieur, qui agit en nous et avec nous. La foi sait que Dieu s’est fait tout proche de nous, que le Christ est un grand don qui nous a été fait, don qui nous transforme intérieurement, nous habite, et ainsi nous donne la lumière qui éclaire l’origine et la fin de la vie, tout l’espace de la marche de l’homme.

 Le croyant est transformé par l’Amour, auquel il s’est ouvert dans la foi, et dans son ouverture à cet Amour qui lui est offert, son existence se dilate au-delà de lui-même. Saint Paul peut affirmer : 
« Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20), et exhorter : « Que le Christ habite en vos coeurs par la foi ! » (Ep 3, 17). Dans la foi, le « moi » du croyant grandit pour être habité par un Autre, pour vivre dans un Autre, et ainsi sa vie s’élargit dans l’Amour. Là se situe l’action propre de l’Esprit Saint.
Le chrétien peut avoir les yeux de Jésus, ses sentiments, sa disposition filiale, parce qu’il est rendu participant à son Amour, qui est l’Esprit.  Hors de cette conformation dans l’Amour, hors de la présence de l’Esprit qui le répand dans nos cœurs,  il est impossible de confesser Jésus comme Seigneur.  La foi se fait alors opérante dans le chrétien à partir du don reçu, de l’Amour qui attire de l’intérieur vers le Christ, et rend participants de la marche de l’Église, pèlerine dans l’histoire vers son accomplissement. Pour celui qui, en ce monde, a été transformé, s’ouvre une nouvelle façon de voir, la foi devient lumière pour ses yeux.

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