jeudi 26 juin 2014

La science, une théologie qui s'ignore - La marque du sacré 2nde partie

Et ici, la somme des chapitres...
Dans ce chapitre, Dupuy cherche la trace du sacré dans la science.
La science n'est pas neutre. (J'invite les lecteurs aussi à ce texte de Hadjadj et à cette conférence de Levy-Leblond cité dans le livre) Elle n'est pas libre de valeurs. Dupuy la comprend comme l'accomplissement de la métaphysique occidentale. Ce qu'on appelle le désenchantement par la science n'a son origine que par la disparition de l'appréhension magique du monde et relève paradoxalement de l'acte de foi. La science peut elle vraiment se rendre autonome de la question du sens du monde ?



Dupuy accuse Lecourt qui pense que les catastrophistes (dont ferait partie Dupuy) et les techno prophêtes sont les deux faces d'une même pièce. Faux. On peut aimer la science et croire qu'elle nous conduit vers l'abîme, il faut sentir la logique, la marque du sacré de la science. Comme tout aujourd'hui, la science est marquée par sa contradiction, elle se pense comme universelle et aboutissement de l'humanité après tâtonnements mais le monde et les hommes peuvent ils supporter ces développements ? Ne faut il plus choisir entre une exigence d'éthique et le mode de développement que le monde s'est donné.

Est ce devant les générations futures que nous devons y penser ? Dans le cœur de la pensée progressiste, les générations antérieures se sacrifiaient pour le bonheur plein et entier des générations à venir, or désormais nous voulons éviter la catastrophe. Mais ne pensons pas à des générations futures, pensons à nous même et à notre responsabilité, à notre regard vers l'avenir. C'est ce dont nous avons besoin.

Ensuite Dupuy s'arrète sur les NBIC, acronyme parlant des nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. Il cherche à expliquer en quoi derrière leur neutralité elles portent avec elle une modification du regard de l'homme sur lui-même. Cette modification est d'autant plus difficile à remettre en cause qu'elle est au cœur des jeux de rivalités et d'économie des grandes puissances.

Celles ci changent le regard de l'homme sur
  • La nature. Celle ci devient nature artificielle, comprise et réécrite dans le sens où l'esprit de l'homme peut et doit en être le créateur. Il n'y a plus collaboration mais remplacement pour faire mieux. Le monisme matérialiste est devenu spiritualiste.
  • La connaissance. Comme nous pouvons connaître ce que nous avons créé (Vico). La nature ne peut plus être un donné extérieur à soi. Savoir et pensée peuvent se séparer....
  • L'éthique. La nature étant un artefact, on peut agir sur elle à loisir, il devient difficile de fonder une éthique exigeante. Qui dit éthique, dit triomphe du sujet. Mais que devient ce triomphe si l'homme et la nature sont machines computationnelles. Au nom de quoi l'homme exerce t il son pouvoir ? Au nom d'un mécanisme aveugle ? De quel sens ? Vide ! La connaissance d'une nature devenue objet du faire humain se traduit par la négation et de la nature et de la connaissance. Les pro NBIC voient leurs contradicteurs comme des judéo-chrétiens qui les empêchent de devenir comme leur Dieu, cela va en contradiction avec la vision judéo-chrétienne de l'homme co-créateur mais correspond au christianisme perverti où  la science a pris le relai de la désacralisation du monde et l'élimination progressive de tous les tabous. Dans une société qui rêve de fabriquer la nature selon ses désirs et ses besoins, l'idée d’extériorité perd tous son sens. Or il n'y a pas  de société humaine libre qui ne repose sur principe d'autolimitation. C'est le problème éthique de notre monde moderne et de sa sortie du sacré....
  • La métaphysique. Les métaphores mécanistes permettent des progrès technique et imposent sa manière de voir. Le naturel non vivant, le vivant et l'artefact fusionnent, indistinction et fin de la croyance en la brisure entre ces catégories. Souvent ces mêmes scientifiques le font avec un air d'humilité. Dupuy voit dans cette humilité le ressentiment du bourreau se prenant pour une victime. C'est l'autoroute de la violence.
  • L'anthropologie. Nous voulons échanger le donné contre une œuvre de nos mains. La mort et la souffrance sont devenus des problèmes à résoudre. L'ethique perd tout si elle ne fait que juger le bien et le mal, elle doit poser les questions dérangeantes sur la nature humaine. Revenons avec la citation d'Illich (plus bas) vers des retrouvailles avec la santé structurelle. Tout homme connaitra ses limites humaines, les traditions savaient les embrasser. Lorsque la finitude de la condition humaine est perçue comme aliénation et non comme source de sens, on perd quelque chose d'infiniment précieux en échange de la poursuite d'un rêve puéril. 

Enfin, Dupuy nous invite à voir chez les transhumanistes, des idolâtres de l'homme.


Nous vivons une fuite en avant globale où la technique n'est que le seul rempart de la technique. Nous vivons entre promesse folle et risque paniquant qui se termine en relations publiques. La science ne peut plus échapper à sa responsabilité, elle doit gagner en réflexivité et en faisant participer le plus grand nombre à ses questions. Arrêtons de créer des spécialistes aussi naïfs sur la gangue idéologique et métaphysiques où ils ne se voient pas patauger.
Et puis surtout relisons sans cesse cette invitation illichienne citée par Dupuy : Il ne m'apparait pas que les états doivent avoir une politique de santé. Ce dont les gens ont besoin, c'est le courage de regarder en face certaines vérités. Nous n'éliminerons jamais la douleur, nous ne guérirons jamais toutes les affections, il est certain que nous mourrons. La quête de la santé peut être source de morbidité. Il n'y a pas de solutions techniques et scientifiques.. Il y a l'obligation quotidienne d'accepter la contingence et la fragilité de la condition humaine. Il convient de fixer des limites raisonnées aux soins de santé classiques. L'urgence s'impose de définir les devoirs qui nous incombent en tant qu'individus, ceux qui reviennent à notre communauté, et ceux que nous laissons à l'Etat. Oui, nous avons mal, nous tombons malade, nous mourrons, mais il est également vrai que nous espérons, nous rions, nous célébrons ; nous connaissons les joies de prendre soin les uns des autres ; souvent nous nous rétablissons et guérissons par divers moyens. Si nous supprimons l'expérience du mal, nous supprimerons du même coup l'expérience du bien. J'invite chacun à détourner son regard et ses pensées de la poursuite de la santé, et à cultiver l'art de vivre. Et, tout aussi importants aujourd'hui, l'art de souffrir et l'art de mourir.

 Source




Brouillon :
II La science, une théologie qui s'ignore
La pretendue neutralité de la science
Weber, la science est libre de valeurs. La science décide comme le fait un mécanisme collectif, anonyme et sans sujet. Dupuy la voit comme l'accomplissement de la métaphysique occidentale.
Mais encore avec Weber Dupuy montre que le désenchantement  par la science ne se fait pas par une connaissance accrue et à une maîtrise, mais la disparition de l'appréhension magique du monde relève  paradoxalement de la croyance et de l'acte de foi. La science n'est pas neutre dans les mains de la politique. Problème theologico-scientifique, rêve d'autonomie (en dehors de toute transcendance religieuse ou autre). La science serait elle pure immanence, indifférente aux valeurs, prête à lâcher à la philosophie, le sens du monde ?
Le problème théologico-scientifique
Lecourt : catastrophisme et technolico prophétisme deux faces d'une même pièce d'une source religieuse avec technologie ayant mission salvatrice. Penser la science comme telle ! Je veux prouver le contraire, c'est pas possible. Lecourt me reproche de haïr la science. Mais on peut aimer la science et croire qu'elle menace l'humanité. Ex : Martin Rees, astronome de sa majesté. Nous savons d'où viennent les risques qui peuvent tout détruire, nous savons mais n'arrivons pas à croire ce que nous savons.
Le futur a t il besoin de nous ? (Chirac se posant la question de la Terre que nous laisserons à nos enfants...).  LA technique et la science ne peuvent pas seulement se défausser sur la société. Elles font partie d'une société globale en crise. Le développement scientifique, technique, économique et politique souffre de contradiction. Il se pense comme universel. Rêve soi même  comme une fin de l'histoire qui rachèteraient les tâtonnements précédents. Pourtant obstacle important d'une nature qui ne supporte plus tellement. A choisir : exigence éthique d'égalité ou mode de développement qu'elle s'st donné. Et alors, développement du monde isolé  ou bien s'inventer un autre rapport au monde qui pourrait s'universaliser. Science et technique auraient un role essentiel.
Pourquoi nous avons besoin de l'avenir ?
Est ce devant les générations futures  que nous avons à répondre de nos actes ? Problème conceptuel dur. Rawles n'a rien à dire. Dans la théorie des contrat, il ne peut y avoir de réciprocité entre générations. Puis avec théorie  du progrès, on croit naturellement que générations suivante seront plus naturellement heureuses et sages.  Les générations antérieures se sacrifient pour les générations terminales. Mais maintenant, c'est différent, on veut éviter la catastrophe. Remplacer pensée du progrès par celle de déclin ? Débat n'a pas intérêt.  Période passionnante de risque et de responsabilité. Toute génération ont responsabilité morale. Naissance d'une exigence absolue, éviter l'autodestruction. Notre responsabilité  comme exigence d'assurer la justice distributive entre générations est impasse philosophique. C'est par rapport au destin de l'humanité et donc à nous même. Réciprocité présent avenir peut se faire que dans la construction d'un présent dans lequel le regard vers l'avenir a été engendré par nous même.
Quand les technologies convergent.
Pourquoi la science est elle devenue risquée ? Certains disent car rêve de Descartes (maître et possesseur de la nature) a mal tourné. Il faut aller vers la maîtrise de la maîtrise. Or l'ingénieur de demain sera apprenti sorcier par désir, rêve de perte de contrôle. Ingénieur et savant s'indifférencie, plus de recherche du réel que son exploitation. La nature deviendra ce que l'homme en a fait. NBIC, biotechnologies pour performances humaines. Ici les calculs des risques n'a plus de sens. Les effets de NBIC ne peuvent être perçu comme risques. Il faut remettre en cause la notion de risque et ses conséquences économiques telles qu'elles s'exercent contre les esprits. Il faut trouver une intelligence en dehors de la naïveté écolo et l'individualisme méthodologique propre au calcul éco des risques.
Dépasser la problématique des risques
Toute pensée critique sur NBIc est discrédité car partie de la compétitivité mondiale. Il faut en être. Pourtant...
-Nature. Deux rivaux; écologie profonde, nature harmonie profonde que l'homme déstabilise et a coté le projet humaniste tentant d'arracher l'homme à la nature, transgression voulue ou empêchée. On passe à a coté de l'essentiel. Il faut voir la dimension métaphysique des projets, ce qui est accepté et plus remis en cause. Celui des NBIC a un gros paradoxe. Elle est moniste, tout est soumis au même principe d'organisation, il faut naturaliser l'esprit disent les sciences cognitives, cela se construit en mécanisation de l'esprit. Le monisme matérialiste de la science est devenu monisme spritualiste. LA nature est devenue nature artificielle, la nature est réécrite dans le sens où nous pourrions croire que l'esprit en est le créateur. L'esprit alors ne prendrait pas alors le relais de la nature et le faire mieux.
-Rapport à la connaissance
Vico a dit que nous ne pouvons connaître que ce que nous avons fabriqué. Il faut refaire la nature pour pouvoir la connaitre. La nature comme donnée extérieur à soi.  Arendt pointe le danger de connaissance comme pur savoir faire. Ne devenons nous pas créatures écervelées à la merci des engins, savoir et pensée peuvent se séparer....
-rapport à l'éthique
LA nature étant un artefact, pouvoir d'agir su elle décuple. Manipulation, fabrication, nanotechnologies, continent immense. Difficulté de fonder éthique nouvelle et exigeante. Qui dit éthique, dit triomphe du sujet. Mais que devient ce triomphe si l'homme et la nature sont machines computationnelle. Au nom de quoi exerce t il son pouvoir ? au nom du mécanisme aveugle, de quel sens ? Il est dans le vide... La connaissance d'une nature devenue objet du faire humain se traduit par la négation et de la nature et de la connaissance.
Les pro NBIC reprochent à leur ennemis une morale judéo chrétienne leur interdit de jouer à Dieu. Interprétation fausse, confusion avec la vision grecque. Dieu, jaloux des hommes tendant vers l'hubris, les dieux leur envoient némesis alors que Bible voit l'homme comme co créateur.
Dans la modernité qui a corrompu le message chrétien, la science a pris le relai de la désacralisation du monde et la l'élimination progressive de tous les tabous.
Problème, il n'y a pas de société humaine libre et autonome qui ne repose sur un principe d'autolimitation et nous vivons dans une société qui n'a plus de fondement hétéronome de limite morale. Dans une société qui rêve de fabriquer la nature selon ses désirs et ses besoins, c'est l'idée même d'une extériorité qui perd tout sens. Ce problème éthique est celui de notre monde moderne et de sa sortie du sacré.
-effet métaphysique.
Métaphores mécanistes et informationnelles sont débiles pourtant elles donnent une capacité d'agir folle. Elles gagnent donc et change alors le paysage métaphysique. Le naturel non vivant, le vivant et l'artefact fusionnent. (entreprise de synthèse d'un organisme doté d'un génome artificiel. puis prospection de création d'ADN). Est de la création de la vie ? Cela pose le point de bascule entre vie et non vie (le souffle de Dieu ?) Certains disent qu'il n'y a pas de brisure de continuité... Au niveau des nanotechnologies, , il peut sembler aussi etre privé de sens la distinction entre vie et non vie.
Encore la science propose un orgueil fort et une humilité apparente (rien d'extraordinaire). Cette humilité est le sommet de l'orgueil. Il est mieux de parler avec des prométhéens qu'avec la science qui enlève toute distinction entre vivant et non vivant et donc finalement entre mort et vivant. Comparaison entre l'ancien persécuteur qui exprimait la priorité de la vie par affirmation. MAis quand persécuteur prend l'habit de la victime et se tue pour tuer, il y a indistinction. La science prend un chemin de violence.
-Effet anthropologique. Homme fragile équilibre entre le donné et de fabrication. Arendt, Anders et Jonas avaient prophétisé la rébellion des humains contre le donné. On veut échanger le donné contre une œuvre de nos mains. Rêve d'abolir la mort. Celle ci et la maladie sont des problèmes à résoudre.
Rappel d'Illich : Il ne m'apparait pas que les états doivent avoir une politique de santé. Ce dont les gens ont besoin, c'est le courage de regarder en face certaines vérités. Nous n'éliminerons jamais la douleur, nous ne guérirons jamais toutes les affections, il est certain que nous mourrons.. LA quête de la santé peut être source de morbidité. Il n'y a pas de solutions techniques et scientifiques.. Il y a l'obligation quotidienne d'accepter la contingence et la fragilité de la condition humaine. Il convient de fixer des limites raisonnées aux soins de santé classiques. L'urgence s'impose de définir les devoirs qui nous incombent en tant qu'individus, ceux sui reviennent à notre communauté, et ceux que nous laissons à l'Etat. Oui, nous avons mal, nous tombons malade, nous mourrons, mais il est également vrai que nous espérons, nous rions, nous célébrons ; nous connaissons les joies de prendre soin les uns des autres ; souvent nous nous rétablissons et guérissons par divers moyens. Si nous  supprimons l'expérience du mal, nous supprimerons du même coup l'expérience du bien. J'invite chacun à détourner son regard et ses pensées  de la poursuite de la santé, et à cultiver l'art de vivre. Et, tout aussi importants aujourd'hui, l'art de souffrir et l'art de mourir.
Ethique pas art de dire bien et mal mais de poser les questions dérangeantes sur la condition humaine. La santé structurelle de l'homme, c'est sa capacité a faire face consciemment et de Facon autonome à une série de menaces intimes que tout homme connaitra. (douleur, maladie, mort). L'homme moderne dans son entreprise de démystification n'a pas compris que dans les systèmes traditionnels impliquaient la position de limite à la condition humaine tout en leur donnant sens. En remplaçant le sacré par la raison et la science, il a perdu tous sens des limites, il a sacrifié le sens. La médecine détruit la santé structurelle. Lorsque la finitude de la condition humaine est perçue comme aliénation et non comme source de sens, on perd quelque chose d'infiniment précieux en échange de la poursuite d'un rêve puéril.

The matrix, la science et les transhumanistes
Baimbridge, transhumanistes, les technologies conduisent à l'étape prochaine de l'évolution biologique. Pour eux, l'évolution n'est pas terrible. Mais on pourra transférer l'âme et donc la mémoire, les religions se sentant jalouses mettront des bâtons dans les roues. Les philosophes et sociologues relativisant l'action des transhumanistes ne voient pas la position de pouvoir de ses membres.  Métaphysiquement, ils sont le symbole de ce que Dostoievski disait, si Dieu est mort alors les hommes seront des dieux les uns pour les autres. C'est toujours l'idolâtrie , ici de l'homme. Dupuy note le paradoxe entre le dualisme des transhumanistes et le monisme de NBIC
Voici 5 proposition à discuter.
Equation de Schrodinger
It from bit, l'information précède l'existence (la physique est déductible d'une théorie de l'information)
On peut décomposer 15 en facteurs premiers en recourant  à la computation quantique. 0 et 1 à la fois
Irréflexion constitutive de la science
La conscience est de l'ordre de la computation quantique
Nous devons accélérer le passage grâce  à la science et à la technique, au stade prochain de l'évolution biologique, et fabriquer les machines conscientes qui nous remplaceront.
4croyances pouvant conduire à des réalisations intéressantes, proposition intéressante. 5, c'est de l'idéologie. 5 parasitisme
Idéologie peut influer sur la science (cela passe par connexions sociales et institutionnelles.
 Pas de contradiction entre aimer la science et d'affirmer que par son irréflexion foncière est susceptible d'engendrer des processus aveugles qui peuvent nous conduire au désastre.
La responsabilité de la science.
Fuite en avant globale où la technique n'est que le seul rempart contre les effets indésirables de la technique. Tous nous vantent, promesses merveilleuses. Mais communauté scientifique se retrouve en otage de celles ci, ils se rétractent au moindre risque évoqué. Ils ont peur que leur travail de relations publiques n'aboutissent pas. Que faire ? études d'impact, réflexivité permanente des progrès. La science ne peut plus échapper à sa responsabilité. Il faut la sortir de son isolement par rapport aux affaires de la Cité. Ils doivent partager la responsabilité de décider. Il faut agrandir la culture scientifique globale et non en faire de l'information. Nous créons des scientifiques avec œillère du spécialiste. Nous avons besoin de réflexifs, moins naïf sur leur gangue idéologique, plus conscients que leur science repose sur une série de décisions métaphysiques.

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