Nous pouvons lire la Bible comme l'histoire, le processus à portée universelle du passage du mythe vers la fin du processus victimaire. Le peuple juif est hanté par la question de la complicité avec la violence sacrificielle. La Bible est un texte en travail, en gestation, toute entière en remise en question, en avancée (et en déclin quelquefois) de la pensée anti-sacrificielle.
Cette seconde partie nous dresse le portrait d'une humanité (bien au delà de la Bible que cette partie travaille) fondée, travaillée par le sacré et la révélation biblique.
Cette seconde partie nous dresse le portrait d'une humanité (bien au delà de la Bible que cette partie travaille) fondée, travaillée par le sacré et la révélation biblique.
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Ensuite l'Exode est l'effort d'Israël pour quitter le sacré. La culture juive se fait dans une perpétuelle crise, comment vivre et faire culture quand on prend le parti permanent de la réflexion morale et religieuse de la fin de la violence sacrificielle ? Le Dieu de Moïse se méfie du religieux et se met avec les esclaves. Mais Moise tente trop vite des innovations qui vont se retourner contre le peuple juif (Exode 32-25, 3000 morts), il remet plus de sacrificiel par la suite. Comment faire pour garder la problématique morale et garder une fascination suffisante de la justice divine ? (Lévitique 10, 1) Aaron marque par exemple un grand coup d'arrêt de la révolution sacrificielle, il recourt au mécanisme du bouc émissaire puis au cercle vicieux du nombre d'interdits.
Qui peut donner la légitimité religieuse à la violence ? Qui contrôle la politique ? Celui qui saura mettre en scène le spectacle liturgique. (Nombres 16, 5, 18).
Aujourd'hui, nos scrupules ne permettent plus d'enjoliver la scène et de renforcer l'harmonie sociale. Il faut un ennemi. La guerre sainte peut jouer ce rôle. Josué en traversant le Jourdain, rencontre la violence sacrificielle sous la forme militaire, rituel productif et mobilisateur.
Si la compagne militaire a des problèmes, contre Aï par exemple (Josué 8), c'est le signe du manque d'esprit de corps, un sacrifice est donc nécessaire. Transfert de la terreur religieuse par sentiment de culpabilité sur la victime. Après la mort du roi d'Aï, il y a la restauration d'un système sacrificiel avec autels primitifs. Les tumulus sont le signe de la lapidation, avalanche mimétique où on ne peut plus reconnaître la victime. Le tumulus est le chaînon manquant entre la violence mimétique et le culte religieux. A ce sujet, il est pertinent de noter que Jésus est toujours menacé à l'intérieur du Temple. c'est le symbole du fait que le zèle pour sacrifier Jésus est ce qui conduit à la destruction du temple (= structure sacrificielle), dilapider les pierre du temple vers Jésus. Josué et Jésus, les deux traversent le Jourdain, l'un vis à vis de Dieu, le second avec Lui. Le 1er construit des monceaux de Pierre, le second tend à les dilapider.... Oui, le tombeau va être vide....
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Bailie prendra encore du temps pour s'appesantir sur la révélation de la violence sacrificielle par l'intermédiaire des prophètes. Et toujours au centre de cette tension, le fait qu'on ne peut rejeter le sacrifice que de façon sacrificielle.
Au final, ce dont parle la Bible, c'est de la lutte entre deux représentations religieuses, le dieu violent et le Dieu déconstructeur de la violence, un Dieu qui demande de rendre compte des meurtres que nous voulions (consciemment ou non) sacrifice régénérateur. Nous devons à la fois nous repentir de la violence de notre justice et nous rappeler le mystère de la transcendance divine. Méfions nous de ceux qui ne veulent pas se repentir de leur justice (les conservateurs) et de ceux qui pensent sortir de la crise où nous sommes sans nous poser la question de la transcendance divine.
Chaputre 7Un texte en travail.
La bible, le 1er mort est
page 8. Mort conséquence du péché. Selon NT, conscience de notre mortalité se
fait quand nous mettons fin à la complicité avec la violence sacrificielle. 1er
meurtre. Meurtre, Abel l’innocent. Qu’as-tu fait ? Obligation de regarder
vérité en face. 1er meurtrier, 1er fondateur de culture.
Elle ne le célèbre pas mais cette lucidité, pas toujours gagné. Affrontement
entre mythe et révélation. Bible, œuvre la plus importante pour comprendre
passage de religion et de la foi. Nous voyons des systèmes violents troublés
par la vérité. Processus de découverte à portée universelle. Fictive ou
réaliste, désirable ou pas par les lecteurs. Qq soit la vérité des personnages
et des enjolivements. L’esprit biblique est toujours contre mythique et
détecteur du mensonge. P153 : La Bibel hébraique est le long récit des
différentes tentatives qu’un peuple peu enclin au mythe et déçu par la religion
primitive a effectuées avec un succès mitigé pour réussir à combiner mythe et
religion et poursuivre son entreprise culturelle. On veut en faire un livre de
piété et de réconfort, erreur. Et déplorer que la Bible cache Dieu de non
violence et de miséricorde. Ce n’est pas voir le combat de la Bible contre le
pouvoir et la violence sacrée et la conscience de Dieu comme celui des faibles
exclus et victimes. Comprendre l’ancien testament, c’est essayer de se
comprendre soi-même. Avec la Bible, l’humanité est déchue par orgueil et péché
originel. La déchéance est liée à la bienveillance de Dieu.
155 La chute originelle est un récit
de désir mimétique. Désir entrainant le désir de l’autre. 2 causes. Désir
mimétique pour fruit et ressentiment pour Dieu. Epreuve du fruit alors que tout
est satisfait.. envie de la
transcendance.
Nous façonnons notre vie selon notre
science de Dieu ou de ce qui en fait office. (Jérémie 2, 24)
Adam prend Eve comme Bouc émissaire,
Eve prend le serpent comme bouc émissaire. Relation dénaturée avec Dieu et
entre eux. Envie, ressentiment, fourberie, dissimulation. Adam et Eve se cache.
La sexualité a de nombreux dangers. Puis Cain et Abel, frère et sœur, modèle du
désir mimétique. Cain et Abel (chapitre
4), Terre est remplie de violence (chapitre6)
156 Cain et abel, conflit lors des
sacrifices. Dieu injuste ? Remarque : sacrifice marchant mieux quand
sacrifice est sanglant. But du sacrifice est d’éviter ce qui se passe quand il
échoue. Sacrifice de Cain pas bon. Si on essaie de quitter trop brutalement le
système sacrificiel. On ne peut guérir les tensions. Abel fait des sacrifices
efficaces (=agréables à Dieu). L’histoire de Cain est triste. Innovation
sacrificielle sans responsabilité morale et religieuse est le chemin de Cain.
Histoire du XXème, c’est aussi Lamek. Se passer de structures sacrificielles
sans renoncer aux passions mimétiques nous rend meurtrier. Cela ne nous doit
pas rendre Nietschéen. (Faire acte sacrificiel repeignant notre ordre moral)
Cain pas prophète mais Bible dit que les hommes peuvent se passer de sacrifice
mais avec maturité morale et religieuse.
158 2poque du sacrifice humain dans
ce moyen orient de la Bible. Le renoncement d’Israel s’est fait sur le temps
long. La foi d’abraham se voit non dans ce qu’il était prêt d’accomplir mais à
ce qu’il n’a pas accompli et qu’il était prêt à faire., par fidélité à Dieu
pour lequel ses contemporains croyait le
faire. Abraham inaugure le sacrifice animal. Origine morale et religieuse à une innovation sacrificielle (comparaison
avec Cain) Abraham passe de la foi et des nations, renonce à une forme de
sacrifice au nom de Dieu. Animaux de substitution, victime pas loin de l’homme
pour garder la fascination
161 Exode, historique et légendaire.
Effort d’Israel pour quitter le sacré. Moïse a vu la société égyptienne en
crise sacrificielle. La culture biblique se fait dans l’interpretation d’une
culture en crise et non en sacralisant
sa violence collective. Puis il écrit un cadre éthique pour des anciens
esclaves exigeants et sans sacrifices. 10 Commandements , refuser le désir
mimétique. Jésus reprendre le 1er et le 10 eme commandements. Avec
eux, tout serait réglé. Les 2 sont nécessaires,
Besoin de point focal transcendant.
164 Moïse, homme révolté des
souffrances des juifs déacinés. Compassion pour les victimes et libération
existentielle avant religion.1expérience de Dieu dans la solitude devant le
buisson ardent. Il met Dieu immatériel et compassion pour les perdants au centre d’une
culture qui devait gagner pour survivre.
Le Dieu se refusait de se définir comme idolatrie. . Dieu de Moise se mefie des
religieux. Sacrifice après code mais plutôt prétexte. Mais même erreur que
Cain. Sacrifice peu convanquant et méprisé Moise devient Cain (exode 32, 25)
3000 morts. Récapitulation et Moise met plus de sacrificiel, + de pretres
vérifiant le boulot. La encore, le vide culturel des 10 commandements, rite
paien, reprise en main sacrée. Hérétiques, guide de procédure liturgique dans
les circonstances incertaines.
167 L’évolution de ce système
sacrificiel montre l’importance pour les peuples, c’est l’histoire du droit.
Système instable car (comme système occidental) dur de trouver un système
sacrificiel acceptable moralement et suffisament fascinant. (Lévitique 10 1,
3). Mort du fils d’Aaron. Silence
d’Aaron, fin de la révolution sacrificielle. Ensuite bouc émissaire, aucune
innovation liturgique pour éviter la frénésie possible et soulager la
communauté de sa conviction d’être impure et de la culpabilité
entrainante. Cercles vicieux du nombre
d’interdirs, scrupules ETc…
Chapitre 8 Jourdain Jéricho
La lumière luit dans les ténèbres =
la crucifixion a transformé les ténèbres en un instrument de révélation.
Difficulté d’être peuple élu et peuple avec rites. Souvent des obligations de
purges et de terres saintes. (Nombres 16, 5-18) Nuages d’encens pour
cacher à
qui donnera la légitimité religieuse à la violence ? Contrôle de la vie
politique ? Celui qui saura mettre en scène spectacle liturgique. Moïse
gagne violence sur Coré mais doute tant que pas sur que violence est divine.
Aujourd’hui, colère divine : politique mais brouillard pas suffisament épais.
Toujours la violence sacré s’efforce de soustraire certaine violence au
contrôle morale. Moïse est attaqué car
mis en doute, preuve aussi que la foule est prête à une expulsion
sacrificielle.
175Nos scupules sapent les capacités
du système sacrificiel. Lorsque la masse ne produit plus d’harmonie sociale, il
faut un ennemi. La guerre sainte peut jouer le role sacrificiel. Ex traversée
du Jourdain par Josué. Répétition rituelle de l’événement. Vis à vis de
Jéricho, le terme renvoie à ce qui est centre d’intérêt. Ou principe fondateur
d’une société ou bien d’être vis-à-vis de Yahvé. Petit à petit, identité
culturelle en lien avec prise de conscience que l’existence d’Israël dépend de
sa suprématie sur des nations étrangères. Comparaison Josué et Moïse. Josué rencontre la violence sacrée sous sa
forme militaire. Josué parle de deux nouvelles institutions. La guerre sainte
et la confédération tribale soit le système sacrificiel et l’orga culturelle.
Guerre sainte, rituel productif et mobilisateur
178 Anathème en guerre saint :
Destruction totale, forte religieusement. Interdit de rapporter butin, empecher
désir mimétique sur objets. Lors de la campagne de Jéricho, anathème non respecté. Défaite de la guerre,
preuve qu’anathème non respecté. Sacrifice en Josué. Le sort qui détermine qui
a offensé le seigneur. Pis campagne contre AI, manque d’esprit de corps. Pour
résoudre, la crise sociale, transférer terreur religieuse et angoisses provoqué
par sentiment de culpabilité sur victime. Cela peut si bien marché que si
victime est d’accord avec sacrifice.
181 Après la traversée du Jourdain,
la guerre et les exécutions publiques retrouvent leur place. Lapidation, avalanche mimétique c’est ne plus
reconnaitre la victime. Solidarité sociale directe et forme physique mémorable.
Meurtres, Tumulus, chainon manquant de
la violence collective ou culte religieux. Après mort du roi AI, grande
cohésion nationale mais restauration d’un système sacrificiel avec autels
primitifs. Quand foule menace Jésus, toujours à l’intérieur du temple.
Symbole : Zèle sacrificatuer envers Jésus détruit le temple. Temps
moderne : chaque geste de violence sacrificiel condit à dilapider la
structure sacrificielle. 2 Josué, le second traverse le Jourdain non vis-à-vis
mais en présence de Dieu. Le 1er construit des monceaux de pierre,
le second rien, le tombeau doit être vide.
Chapitre 9
But de la Bible : extirper la
violence sacré ; Grace à Dieu ayant pris un peuple d’esclave et un messi
crucifié. Nous sommes pris dans la structure d’un système. Individu peut par
grace et abnégation ensortir mais on peut rejetter le sacrifice que de façon
sacrificielle.. temple de Salomon, temple du rituel, grand prêtre, role
politique et religieux. Mais force prophétique émerge (roi, pretre et
prophète). Prophète, homme étrange de la fin de la bible mais constituteur de
la Bible. Ils permettent de saisir les pulsions anti sacrificiels de la Bible.
Elle permet d’observer vie culturelle et religieuses et témoigner de leur
effondrement avec leur rencontre d’une révélation incompatible
187 Elie. Règne d’Achab, sacrifice
d’homme. Comment faire face à cette indignation ? Compétition contre 450
prophètes, bucher. Dans religions primitives, le bon Dieu est celui qui
répondra par le feu. Qui peut enflammer ? Elie se moque des prophètes.
Elie exploite intelligemment la frénésie mimétique. Il utilise le rituel de
Bale comme prélude. Cela conduit au sacrifice humain des prêtres de Bale avec
pour but de mettre terme aux cultes sacrificiels et à ce qui y conduisent.
191 Michée.. Achab veut envahir Ramot
de Galahad. Feu vert des prophètes officiels. Puis sarcasme ironique de Michée…
Puis annonce de l’échec, « nation sans pasteur ». Affrontements avec
les puissants. Immunité contre mimesis sociale car primauté accordée à dieu.
195 Jérémie, prophète comprend
volonté sociale. Ils ont le point de vue anthropologique de la victime.
Convergence victime prophète. Capacité d’aller contre système sacrificielle.
Leur souffrance est leur prophétie aussi. Mais aussi, Jérémie a vu les
conséquences d’un rejet inconsidéré de la religion. Comme aujourd’hui, nous
rejetons les traditions, brisons des jougs et brisons des liens. Mais la
meilleure manière de terminer la violence collective sacrificielle n’est pas
débarrasser des tabous et attiser les relations mimétiques. Cette rhétorique
vire en idolâtrie païenne et débouche sur infanticides rituels. (Jérémie 2, 20)
regarde les traces : Sacrifices humains dans la vallée de Ben Himmon (mont
Moriyya) Jr 19,4. Vallée du carnage = un
jour les sacrifices humains seront dénoncés pour toujours.
Jérémie donne l’impulsion à Josias de la réforme
religieuse, éradique sacrifice humain, purifiant cérémonie, adoucissant
relation envers veuves, orphelins et étrangers. Mais passion anti sacrificielle
de Bethel tourna en sacrifice en Samarie (Comme Josué et Elie). Renouveau de
l’orthodoxie et arrogance aussi. Jérémie le voyant ira même à relativiser le
culte du temple. Il devient persécuté.
Mais toujours, c’est la victime qui
révèle la vérité.
Chapitre X Qu’ils se repentent de la
violence de leur justice
202Finissons cette étude de la Bible
par l’histoire de Suzanne dans le livre de Daniel. Cette histoire est contestée
dans les canons protestants et juifs (-150 avant JC) Epilogue à l’ancien
testament et intro à nouveau testament. Drame Shakespearien. Ioakim, homme
riche et respecté. Il a une épouse fort belle. On comprend qu’il est au centre
de nombreux désirs (envie et jalousie, isotope radioactif de la décomposition
dans un monde où celle-ci est de moins en moins possible dans monde ou mythes
et rituels ne peuvent plus arrêter les rivalités mimétiques). Tout récit
biblique aussi a un arrière plan de bouleversements culturels et religieux.
Bref, il ya 2 bonhommes, juges,
anciens et très respectés qui l’envient et s’envient respectivement. Ils
négligent de regarder le ciel et vont partager leur passion. Lien entre
irrationnalité, immoralité et incapacité à regarder le ciel. Ils ont honte car
conscient de leur mimétisme. Amis, rivaux, double. (Daniel 13, 13). Les jumeau
mimétiques partent à l’opposé mais se retrouvent toujours face à face. Leur
désir est déchargée de sa violence potentielle sur l’objet de leur désir.
Accusation d’adultère, sacrifice sur l’autel de leur amitié (met terme
perverti…) Combinaison violence et sexualité, indifférenciation.
206 Il dévoile Suzanne à la foule.
Attisation de leur désir vers la foule. Elle tourne le visage au ciel. L’esprit
saint parle à Daniel qui prend sa défense (paraclet). Il est ensuite conduit à
trouver le vrai coupable. Le défenseur devient accusateur. L’accusation joue un
role fondateur, le pardon est déstabilisateur. Daniel invente le système
judiciaire. Daniel chauffe le public. Daniel est saisi par un zèle sacrificiel,
injure., impact sur la société. Indignation vertueuse fondée mais aux
conséquences sociales fortes.
209 Dans l’enchevetrement du désir,
certains sont bourreaux, d’autres victimes.. Important de déterminer
culpabilité. Mais ensuite, c’est de nouveau le processus mimétique qui
apparait. Le processus de victimisation
mimétique revient (l’ange de Dieu), la foule l’incarne. Daniel joue le role de
l’ange qui attire l’attention sur le bélier d’Abraham. Notre système judiciaire
est conçu pour produire des variantes de cette conclusion heureuse. Foule
encline à la mise à mort. Dans Suzanne, le zele sacrificateur est détourné.
Daniel gagne à la fin beaucoup de prestige (sous produit de la violence
collective) c’est ce qui est accordé à ceux qui dirigent la violence, lui donne
sens et légitimité. Même si les sociétés ne s’en rendent pas compte du
phénomène, mais violence mimétique s’est détourné sur une victime (dont la
culpabilité a été perçue). Récit finalement débute quand ancienne hiérarchie
prestigieuse s’effrite en rivalité mimétique, il s’achève sur un nouvel ordre
avec au sommet celui qui a été déterminant pour la résolution heureuse de la
crise. Et comme, il vit dans un monde marqué par la crise, son prestige est
d’autant plus grand qu’il apparait comme un défenseur de la victime.. L’esprit
Saint est l’Esprit de la Bible, Esprit de vérité et de justice. La révélation
apportée par l’Esprit sera positive ou négative selon que ceux qui ne peuvent
plus résoudre les crises par le sacrifice vivent en se protégeant des
possibilités de crises. Et pour cela, il faut regarder vers le ciel. P212
« Car au bout du compte, l’Esprit biblique se soucie plus de la réalité
religieuse que d’amélioration sociale ou
progrès historique. Ceux-ci ne sont que les effets secondaires de son impact
religieux. Cette révélation est progressive, il ne faut pas condamner la
confusion de Daniel..Daniel fut un défenseur de victime, mais il est passé
d’instrument du défenseur, en instrument de l’accusateur et de l’indignation
vertueuse. L’humanité serait alors condamné à l’intérieur d’un système
sacrificiel. (il faudrait comparer avec le récit de la femme adultère où Jésus
ne cherche pas à dévier la violence sacrificielle. Il dispers la foule. Les
lumières héritèrent d’une population formée par des siècles d’éthique
chrétienne.. convaincus qu’un individu raisonable se détourne de la foule..
Notre culture célèbre ce détournement. Cette trnasformation morale est le signe
d’une révoluion s anthropologique. Pas individualisme mais subtile influence religieuse.
P213 Ce potentiel salvalteur de la
Bible est innaretable. L’esprit de Dieu est à l’œuvre.
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