Je ne connais peut-être pas de couverture plus laide et de titre plus ronflant pour un livre qui se démarque par sa justesse et son esprit de synthèse....
Soit...
Je reste malgré tout rempli de gratitude envers le père Pascal Ide pour cet exercice de présentation des quatre vertus cardinales, trop peu enseignées et révélées. J'ai découvert quatre amies que j'ai trop ignorées et ou mal traitées.
Ce fut pour moi une découverte incessante et urgente. A méditer sans fin pour une sagesse propre à chacun. Petite prise de notes en dessous qui ne doit être qu'invitation, à aller vers la source.
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L'homme est malléable et non immédiat et il est fait pour le bonheur par une vocation relationnelle. C'est sa grande quête qu'il doit mener avec ses blessures.
Les vertus ont un rôle curatif, c'est l'éducation par la maitrise de soi. Ce sont des dispositions stables acquise par répétition à poser des opérations bonnes, facilement, agréablement et sans erreur. Une volonté difficile transformée en habitude.
Elles créent une bonté effective et non affective.
On résume brièvement Intelligence pratique : la prudence
affectivité volontaire : la justice
Les deux affectivités sensibles, l'irascibilité contre la force
la concupiscence contre la tempérance
St Augustin : La vertu n'est rien d'autre que l'amour de ce que l'on doit aimer. Le choix de ce bien définit la prudence; n'en être détourné par aucune peine, c'est de la force ; n'en être distrait par aucun plaisir, c'est de la tempérance, par aucun orgueil, c'est de la justice.
La vertu est l'image de la beauté de l'homme intérieure. Le but est l'harmonie intérieure. Et cette bonté séduit. Le corps et tout l'être est habité par cette lumière vertueuse. La beauté est à acquérir.
Les vertus ont un rôle curatif, c'est l'éducation par la maitrise de soi. Ce sont des dispositions stables acquise par répétition à poser des opérations bonnes, facilement, agréablement et sans erreur. Une volonté difficile transformée en habitude.
Elles créent une bonté effective et non affective.
On résume brièvement Intelligence pratique : la prudence
affectivité volontaire : la justice
Les deux affectivités sensibles, l'irascibilité contre la force
la concupiscence contre la tempérance
St Augustin : La vertu n'est rien d'autre que l'amour de ce que l'on doit aimer. Le choix de ce bien définit la prudence; n'en être détourné par aucune peine, c'est de la force ; n'en être distrait par aucun plaisir, c'est de la tempérance, par aucun orgueil, c'est de la justice.
La vertu est l'image de la beauté de l'homme intérieure. Le but est l'harmonie intérieure. Et cette bonté séduit. Le corps et tout l'être est habité par cette lumière vertueuse. La beauté est à acquérir.
I La prudence
Ajustement aux fins, intelligence pratique. La conscience n'est pas d'abord une lumière mais un œil qui demande lumière.
Prise en compte de l'universel, du particulier, du personnel.
Dans une décision, il y a plusieurs actes : vouloir, intention, conseil, choix, commandement, exécution, porter du fruit.
La prudence est l'intimation à l'action. Avoir de la continuité dans l'effort. Persévérer, pas de procrastination et de crainte de la première fatigue. Obstination aimable.
Prudence est la clé de voute. Toutes les vertus sont connectées entre elle. Elles sont dynamiques. Il faut les cultiver toutes ensemble.
défauts contraire à la prudence : précipitation, imprévoyance, désorganisation, sans coordination.
II La justice
Justice : volonté constante de rendre à chacun ce qui lui est du mais aussi l'art de régler nos relations avec autrui.
Elle implique la reconnaissance de ce que nous devons à autrui, sens de la dette et de la gratuité.
Initiation à la complexité du jugement
III Courage
Avec la tempérance Ce qui nous rend maître de nous-mêmes. Comment équiper notre intelligence et notre justice de notre affectivité sensible. D'abord ne pas se laisser vaincre par la difficulté, le libérer de la crainte, exorciser les lâchetés. Franchissement des difficultés qui sont nos peurs.
A quoi s'affronte le courage ? Dominer nos craintes pour atteindre nos objectifs.
Saisir les quantités de petites morts. Saisir les échecs qui sont autant d'occasions pour exercer notre courage. Regarder ses failles en face. Faire face au jour le jour.
Audace ! La combativité s'éduque. Sans figure paternelle il y a un risque de donner des affectifs mous incapable de supporter le stress. L'enfant a besoin d'affronter des difficultés et des obstacles.
Il faut aussi combattre la peur d'autrui. Les risques de relation conflictuelle ou confusionelle. Recherche du "communionel".
La force est l'intégration des affects.
Humilité : accepter les dons que le roi bien aimé nous a fait. Il est vertueux de rechercher une profession à la mesure de ses compétences.
Force comme juste milieu. Environnement humain ne doit ni être de terreur ni être édulcoré.
Peur et douleur sont signal d'alarme. l'insensibilisation rend la personne inhumaine.
Toujours voir l'objectif du bonheur au risque de ne garder que la technicité des vertus.
Bible violente. Dieu prend l'évolution de l'homme. Dieu et sa loi présente sur tout le chemin. Pas de gradualité dans l'éthique mais dans la manière dont nous arrivons à le vivre...
Chacune de nos vies a aussi un ancien testament. Nous n'avons jamais fini de nous humaniser.
Accepter la progressivité, apprendre à aimer la faillibilité. Apprendre le regard positif sur l'évolution des personnes. L'une des causes de blocage est que les autres ne nous voient pas avancer. Émerveillons nous face au mystère de la personne.
IV Tempérance
Nous faire vivre le plaisir de manière libératrice, mesurons nos ardeurs.
Guitton : est obscène tout ce qui rompt sa relation avec sa finalité ultime, Dieu. Impudique ce qui perd sens.
Elle se traduit par la chasteté, la modération à table, studiosité (attention conduisant à l'amour)
Premier secret de la vie étudiante est dans la hauteur de la motivation et donc dans le poids d'amour que donnera la studiosité pour appliquer l'esprit et son travail. Motivation à entretenir. La fin est la raison d'être de chaque chose. Besoin de la pureté d'intention. Intellectuel est désintéressement dans la recherche, humilité et effacement dans la possession. (courage de dire que nous ne savons pas ou que nous doutons, humilité, le partage intellectuel ne me fait rien perdre.
Résumé: nous allons de l'intention (la motivation de la volonté) à l'intuition (le travail intellectuel) par la nécessaire médiation de l'attention (la vertu de studiosité). Studiosité est juste milieu entre curiosité et paresse intellectuelle.
La douceur se voit par colère bien réglée. Inhibés sont remplis de tempête
Sobriété, jeune, rendre gloire à la beauté
Conclusion : tout cela est parfait mais n'est pas suffisant.
Que sont les vertus théologales ?
intelligence, vérités saisies sous une lumière divine : foi
Mouvement d'intention qui tend vers cette fin : espérance tendre vers un bien ardu
volonté transformée par union spirituelle, charité
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